La Grande Bretagne, fatiguée après sept ans de guerre, et voulant se débarasser de ses territoires coloniaux,
demanda à l'ONU de s'occuper de la question sioniste, celle-ci, afin d'en finir avec le problème, décida
de diviser la Palestine comme elle l'avait déjà proposé. La décision se prit au sein de l'ONU avec votes
contre. En Palestine, les protestations brutales éclatèrent avec violence: des convois et colonies juives
fûrent attaqués et Jérusalem bloquée. Cette lutte fut marquée par des atrocités comme le massacre des
villageois de Deir Yassin et celui des habitants du Kibboutz par des arabes. Le 18 mai 1948, le conseil
national décida proclamer l'indépendance d'Irael qui avait comme politique d'accueillir tous les juifs
du monde, tout spécialement ceux qui étaient des sans-abri à cause de la guerre.
La guerre d'indépendance
Dès que l'état juif fut créé, l'Egypte, la Jordanie, l'Irak et le Liban décidèrent alors de s'unir à la cause
Palestine et ils l'envahirent alors. Les armées arabes affrontèrent d'abord la milice juive, la Haganah,
mais les Israéliens mirent rapidement en place une armée composée de la Haganah et de toutes les organisations
paramilitaires. En décembre, les forces juives avaient une armée, composée de 80 000 combattants (hommes et
femmes), à laquelle il ne lui fallut que quelques jours pour venir à bout des armées arabes. Les pays arabes
signèrent l'armistice, mais Israél conserva une partie de ses conquêtes; en 1949, l'état juif occupait 78% de
l'ancienne Palestine et contrôle Jérusalem Ouest. Le reste de l'ancienne Palestine: Cisjordanie et Jérusalem Est
furent annexés par la Transjordanie qui, en 1950, prit le nom de Jordanie. La plupart des arabes vivant dans les
territoires occupés migrèrent vers les états de l'Est. C'est ainsi que l'état qu'avait prévu la ONU pour le peuple
palestinien ne fut point instauré et la Palestine a cessé d'exister en tant qu'état.
L'état d'Israël
Les institutions de l'état s'inspirèrent en grande partie des démocraties occidentales. Ben Gourion dirigea le pays de
1948 à 1953, puis de 1955 à 1963 pendant son mandat il s'assura d'avoir une armée moderne et toujours prête pour
affronter des attaques. Avec la loi du retour, votée en 1950, qui donne a tout juif la possibilité d'obtenir la
citoyenneté d'Iraël, des nouveaux migrants arrivèrent, mais cette fois ils ne vennaient pas d'Europe mais des pays
arabes, après avoir étés chassés à cause du conflit. Ces migrations fûrent si importantes que la population juive
augmenta trop vite. De plus, les nouveaux venus étaient en majorité des gens avec peu de préparation, donc ceux-ci
devinrent une charge pour l'état. En 1981, Begouin fut réélu, mais il démissionna en 83, ce qui eut comme conséquence
que Shamir resta comme dirigeant, jusqu'à l'année suivante durant laquelle, Simon Peres prit en charge le pays. en 86,
Shamir fut élu, à nouveau, premier ministre, jusqu'en 92, où Isaac Rabin lui succèda. Malheureusement, Rabin fut
assassiné en 95 et celui qui resta à la tête du gouvernement ce fut Benjamin Netanyahu. Enfin de 98 jusqu'à nos jours
c'est Barak le premier ministre de l'état juif.
Il faut savoir qu'aujourd'hui, la création d'un état comme celui d'Israël est quelquechose d'impensable, si cet état
a pu être créé en 1949, ce fut à cause du jeune âge des états arabes et du contrôle auquel était soumise la Palestine.
Le peuple palestinien
A partir de la proclamation de l'état d'Israël, de 1,5 millions d'arabes sur lesquels comptait l'ancienne Palestine,
750 000 quittèrent le territoire juif pour aller, la plupart, dans des camps de réfugiés, Les raisons de ce départ
massif de gens créa, non sans raison, une grande polémique, pour Israél ce peuple avait été incité par les états arabes
à partir, pour les arabes, ce sont les juifs qui les avaient chassés. En fait c'est surtout la peur au repressailles qui
provoqua leur fuite, en plus d'une certaine pression de la part des juifs puisque lorsque, en décembre 1948, l'ONU
exigea le retour ou l'indemnisation des palestiniens réfugiés, exigence qui fut rejetée par les autorités d'Israël, avec
l'excuse que c'était une occasion pour en finir avec une population arabe hostile.
À ce moment-là on aurait pu se demander : "Mais, où est donc restée cette fraternité arabe, pourquoi les palestiniens sont-ils marginés dans
des camps?", qui, en 1950, recevaient près de 539 000 hommes(selon Israël), 957 000 hommes(selon les Nations
Unies). Nombre qui augmenterait avec la guerre des six jours. La réponse est assez facile à comprendre : si les pays
arabes naturalisaient et intégraient cette population palestine, un des plus gros problèmes serait donc résolus, ce qui
ne leur convenait pas. Laisser les palestiniens dans des camps de réfugiés se fut un moyen pour pressioner
diplomatiquement l'ONU et Israél, en faisant parler l'opinion mondiale.